
De Chicago aux grandes plaines...
5/8. A Chicago, l'heure du choix. Par où passe-t-on maintenant ? On étale la carte après le petit déjeuner stylé de notre hôtel francophile, servi par un maître de cérémonies classe et chaleureux. Mail puis coup de fil imprompu d'Ovier et Becky, qui nous font bien plaisir, conseils de Becky et conversation sur les USA, l'histoire et le drapeau, et finalement on les suit, ce sera vers Iowa City et Omaha ! Le paysage s'aplanit, mais ce ne sont pas encore les Grandes Plaines. Où sont-elles ? On passe le Mississipi, large et majestueux, et toujours pas de désert plat, mais une circulation assez dense, des motos énormes avec des motards sans casque... Iowa City, c'est clair, on arrive trop tard pour les Debarre ! Mais on découvre une petite ville assez sympa, avec un vrai centre ville, des bistros-terrasses, ça change des grandes zones commerciales... Enfin arrivée à Des Moines. Les ruelles sont deux fois plus larges que les Champs-Elysées, on a l'impression de parkings géants...

6/8. Au petit matin, comme on a raté le breakfast (qui se terminait à 9h...), on se balade dans Des Moines, ville étrange, immense parking parsemé d'énormes stores et coiffé de bâtiments officiels aux coupoles dorées et chapiteaux corinthiens... Un Starbucks nous offre café et sandwich, servis avec grande gentillesse par un personnel adorable... Reprise de la route, mais on veut éviter la highway 80, et nous commençons à emprunter les plus petites routes, toutes droites, avec des champs à l'infini, afin de traverser les grandes plaines, pas si plates, mais doucement vallonnées et piquetées de grandes fermes. Pas désertes, les grandes plaines ! Vaches noires, maïs, paysages magnifiques et routes sans fin jusqu'à l'horizon, country music et quelque peu d'exaltation à être là. Non, on ne s'ennuie pas dans les grandes plaines, on veut même faire durer le plaisir de ces routes ! A Logan, une rue principale, avec Harley, drapeaux partout, et une fille du bar qui nous offre un rafraîchisseur de bière avec un grand sourire. Décidément, les Américains sont fantastiques ! Et nous entrons dans le Nebraska... C'est l'Amérique comme on l'a rêvée, avec ses grands espaces, ses motards sans casque (ou avec casques de la Wermacht), ses camions si longs, ses motels... Dans un desquels nous couchons ce soir, à Seward, avec la vue des prairies, des lapins, et la sirène du grand train qui passe au loin, sur la ligne ancienne de l'Union Pacific... Le romantisme et la poésie de la route...


